Développement durable

Le développement durable est au cœur des préoccupations de la Ville d’Aytré. Plusieurs actions sont engagées sur le territoire en ce sens.


Depuis quelques années, les pistes cyclables ont fleuri sur la commune. Idéales pour se balader, la municipalité et l’Agglomération souhaitent à présent poursuivre cette démarche en proposant des solutions pour les déplacements « domicile / travail ». L’arrivée future du bus à haut niveau de service (BHNS), favorisera le transport en commun et transformera la voirie et la place de chacun.

Le photovoltaïque à l’École
« Lumière Nouvelle d’Aytré » est le premier projet français d’énergie renouvelable financé par de l’épargne participative. Ce projet, est une toiture solaire photovoltaïque de 250m² installée sur une école élémentaire et développée en partenariat avec la commune d’Aytré.
En 2012, le Conseil Municipal d’Aytré avait voté à l’unanimité la couverture du toit de l’école de La Courbe en panneaux photovoltaïques avec une participation de l’épargne citoyenne au financement du projet. Ce projet a été une action concrète de la ville pour favoriser les énergies renouvelables sur son territoire et développer une solution d’épargne locale, durable et en circuit court.

Réduction de la consommation d’énergie
La Ville d’Aytré est engagée pour réduire sa consommation d’énergie, en voici quelques actions menées sur le territoire :

  • La façade du Centre technique Municipal est couverte de panneaux photovoltaïques qui génèrent une recette annuelle de 9 500 euros.
  • Des panneaux solaires thermiques complètent l’installation pour la production d’eau chaude.
  • Les efforts sont aussi portés en divers points sur l’éclairage public (10 à 30% d’économies selon les postes). Les leds sont désormais privilégiées, avec 18 Watts consommés elles effectuent un rendu de 100 Watts !


La réduction de la vitesse en ville entraine une amélioration de la qualité de l’air et baisse des nuisances sonores.

Zone 30
La Ville d’Aytré a été la première de la Communauté d’Agglomération à généraliser la limitation de la vitesse des véhicules motorisés à 30km/h sur son territoire.
Aujourd’hui, c’est l’heure de la banalisation de cette mesure. Plus particulièrement, la rue de la gare, également en zone 30, avait fait l’objet d’une publication du centre d’études sur les réseaux de transport et l’urbanisme comme aménagement remarquable. La généralisation de la zone 30 à 85% des rues de la ville a conduit à l’obtention de l’écharpe d’or de la sécurité routière.

Zone de rencontre à 20km/h
Il s’agit d’une zone affectée à la circulation de tous les usagers. Ici, les piétons sont autorisés à circuler sur la chaussée sans y stationner et bénéficient de la priorité sur les véhicules (vélos et automobiles). La vitesse de ces derniers est alors limitée à 20km/h et les chaussées y sont à double sens pour les cyclistes … L’aménagement doit donner l’impression que le véhicule circule sur un espace piéton (et non l’inverse). C’est le chaînon manquant entre l’aire piétonne et la «zone 30». Elle est adaptée aux rues commerçantes où l’on cherche à concilier fréquentation piétonne et les véhicules motorisés. Elle permet de respecter les conditions d’accessibilité quand les trottoirs sont trop étroits.


La volonté politique de la Municipalité en matière d’alimentation dans les restaurants scolaires a toujours été claire : l’objectif est «l’excellence».

Manger bio et local
Depuis 2003, le riz et le poulet sont bio. Depuis 2008, les fruits et les légumes sont bio et locaux (plate-forme régionale). La volonté est d’étendre toujours plus le bio et les circuits courts dans les assiettes servies aux enfants d’Aytré. La municipalité ne cède pas à l’appel des baisses des coûts des repas à tout prix en faisant appel à des centrales d’achat. La conviction est que l’éducation passe par la découverte des saveurs et des goûts pour favoriser l’émergence de jeunes citoyens. Ils seront ainsi critiques en matière alimentaire, conscients et respectueux de la nourriture servie dans leur restaurant.
C’est une volonté politique affichée sur laquelle la municipalité ne transigera pas.

Réduire la consommation de viande
À plusieurs reprises dans l’année, la Ville propose un repas sans viande, avec à l’avenir, la volonté d’en augmenter la fréquence. Par cette démarche, la municipalité souhaite mettre en lumière qu’il est possible de retrouver les qualités nutritionnelles connues à la viande en substituant cette dernière par d’autres denrées pour des raisons d’ordre écologiques, humanitaires, éthiques, économiques et de santé publique.

Réduction des déchets issus de la restauration scolaire et apprentissage
La municipalité a fait installer un composteur dans chaque école afin d’éduquer nos petites têtes blondes à une gestion raisonnée des déchets.

  • L’école Jules Ferry plus particulièrement s’inscrit dans une démarche pédagogique en proposant aux enfants eux-mêmes d’apporter au composteur (à proximité du restaurant scolaire) les déchets du repas.
  • L’école de La Courbe quant à elle héberge au sein de sa cour de récréation des poules qui picorent les déchets déposés par les enfants. Une bonne idée à reproduire dans votre jardin qui vous permettra aussi d’obtenir des œufs frais !

Un investissement au quotidien dans nos restaurants scolaires
Tous les midis, les agents incitent les enfants à d’abord «goûter» avant de proclamer qu’ils n’aiment pas et dans le respect de chacun d’entre eux.
De plus, chaque jour, les déchets produits sont volontairement diminués dans les restaurants scolaires en calculant au plus juste les quantités cuisinées. Ainsi, on observe qu’il est consommé entre 96% et 97% des produits achetés.


Depuis 2014, l’association «Les ailes de la vie» intervient sur les temps d’activités périscolaires en proposant un cycle sur la place des abeilles dans l’écosystème, la découverte du fonctionnement des ruches, la production de miel … De plus, des ateliers sur les économies d’énergies sont organisés auprès des écoliers afin d’éduquer à un bon usage des ressources.

Les articles R 581-35 et R 581-59 du Code de l’Environnement obligent à l’extinction des vitrines et des publicités lumineuses au plus tard une heure après leur cessation d’activité, cette extinction devant courir chaque jour au moins sur la période comprise entre 1h00 et 6h00.

L’application de ces articles est destinée à mieux respecter notre environnement (la trame noire est importante pour la biodiversité), contribuant au mieux-être collectif. Chacun à son niveau, doit se sentir responsable de participer au maintien d’un niveau de qualité de vie dont tout le monde ressent le besoin et la nécessité. Dans ce cadre, il est demandé à tous les responsables de ces enseignes et vitrines d’observer ces mesures.


Laisse de mer
Vous avez dit «laisse de mer » ? La laisse de mer est l’accumulation par la mer de débris naturels (coquillages, algues, bois mort, os de seiche, etc). Afin de respecter la biodiversité, il n’est pas possible d’effectuer un nettoyage mécanique sur l’ensemble de la plage, du moins c’est ce qu’entend poursuivre la Ville d’Aytré en matière de protection de faune et de flore qu’on retrouve sur le littoral.
Démarche initiée dans le cadre du programme «Trait Bleu», c’est maintenant la Ville d’Aytré qui réalise quotidiennement ce nettoyage raisonné et différencié de la plage avec les agents des services techniques. Un subtil équilibre entre propreté et protection de l’environnement.

La charte de pêche à pied de loisir
Le projet LIFE Pêche à pied de loisir accompagne les pêcheurs à pied pour un meilleur respect du milieu marin et le maintien de leurs pratiques.
La Mairie d’Aytré, aux côtés des associations militantes, appelle tous les pêcheurs (novices et aguerris) à pratiquer une pêche raisonnée. Pour sensibiliser ces derniers et le grand public, des panneaux explicatifs sont installés aux entrées de la plage.

La qualité des coquillages (pêche à pied)
Vous pouvez consulter la qualité des coquillages pouvant être ramassés sur la commune d’Aytré sur le site de l’Agence Régionale de la Santé : nouvelle-aquitaine.ars.sante.fr

Suivre l’avancée du projet sur le site de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle : agglo-larochelle.fr

Fauchage tardif des espaces verts
En raison du respect de la biodiversité, mais aussi pour rationaliser l’utilisation des tondeuses et donc moins de carburant, certains espaces verts de la commune font l’objet d’une tonte et d’un entretien différenciés. C’est un mode d’entretien plus respectueux de l’environnement sans perte de qualité et c’est le choix de la Ville d’Aytré.
De plus, pour anticiper, lors de la pousse, l’émergence de prairies fleuries, ces espaces bénéficient de semences de graines moins sujettes à un entretien intense.

Utilisation des crépidules
Parasites de l’huitre, elles sont récupérées sur les plages afin de les réemployer au pied de certains massifs. En effet, elles limitent la pousse des mauvaises herbes entre 2 plants.
On les utilise également pour niveler les chemins. Broyées l’hiver, elles se transforment alors en sable.

Le mulsh
Quésako le mulsh ? Il s’agit d’une technique agricole consistant à recouvrir le sol pour limiter l’évaporation et l’érosion, c’est le bon vieux paillage.

Des mesures pour limiter l’usage de l’eau
Suppression des jets d’arrosage remplacés par un système de goutte à goutte. La Ville a choisi de supprimer les jardinières suspendues qui nécessitaient un arrosage quotidien. Résultat ? C’est 10 fois moins d’eau utilisée !

Opération «une naissance un arbre»
Pendant 30 ans, la Ville d’Aytré a planté 2 760 arbres. Ce chiffre correspond aux naissances enregistrées sur la commune durant ces années.

Aytré, 2ème fleur et premier papillon
Le concours des villes et villages fleuris est une référence en matière de fleurissement. En 2009, Aytré a obtenu sa deuxième fleur. Outre la qualité du fleurissement, la deuxième fleur distingue “les actions liées au développement durable et les aménagements réalisés pour l’amélioration du cadre de vie”. Ce résultat est l’aboutissement du travail mené par le Service des Espaces Verts qui s’attèle chaque jour à la tâche pour fleurir la ville, aménager et gérer les espaces verts et naturels, appliquer des tailles raisonnées sur le patrimoine arboré…. Cette reconnaissance vient également saluer la politique menée par l’Equipe Municipale en matière d’environnement et de développement durable.


La qualité de l’air en Poitou-Charentes
L’indice de la qualité de l’air (ozone, dioxyde d’azote et monoxyde d’azote) est consultable quotidiennement. La surveillance de la pollution est assurée depuis mars 1995 à Aytré sur le site de l’Ecole Jules Ferry.
L’association ATMO, agréée par le Ministère de l’Ecologie et du développement Durable est chargée de mesurer en continu la qualité de l’air ambiant en Poitou-Charentes. Vous pouvez aller sur le site de l’ATMO pour connaître l’indice de la qualité de l’air quotidiennement : atmo-nouvelleaquitaine.org

L’agglomération de La Rochelle compte aujourd’hui 5 stations de mesures de la qualité de l’air :

  • Verdun en centre-ville de La Rochelle, sur la place du même nom
  • Vaugoin, de type périurbain, se trouve à l’ouest de la Place de Verdun
  • Aytré, de type périurbain, est implanté dans la ville d’Aytré
  • Rue de la Grille en centre-ville, représentatif des niveaux maximaux de pollution dus aux transports

La qualité de l’eau potable
Vous pouvez consulter les résultats des derniers prélèvements réalisés sur le réseau d’eau potable de la ville d’Aytré sur le site orobnat.sante.gouv.fr

La qualité des eaux de baignades
Vous pouvez consulter la qualité des eaux de baignade sur le site baignades.sante.gouv.fr 

Face aux résultats des prélèvements effectués régulièrement dans la baie et par principe de précaution, la plage d’Aytré sera temporairement consacrée aux jeux de plage et autres activités nautiques. Sans oublier la bronzette pour les adeptes du farniente…

La qualité de l’eau étant jugée insuffisante, un arrêté du Maire interdit jusqu’à nouvel ordre la baignade.

En effet, les directives européennes de 2006 prévoient la fermeture systématique d’une plage à la baignade lorsque le taux de bactéries, dont les escherichia colis et autres entérocoques, est supérieur à la norme durant plus de cinq années consécutives.

De nombreux travaux et analyses ont été menés avec le Service des eaux de la CDA et d’autres partenaires depuis l’apparition de ce phénomène. Une étude a été réalisée par la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) pour observer la population de mouettes mais il s’avère que le taux de bactéries était plus élevé l’été 2017 alors qu’elles étaient beaucoup moins nombreuses… c’est pourquoi, les recherchent se poursuivent.

Des investigations de longue haleine

Depuis la réalisation du lagunage du Chay en 2005, pour contenir l’écoulement du réseau pluvial pendant l’été, de nombreuses actions sont poursuivies avec la CDA et le Département. Ainsi plusieurs campagnes de prélèvements dans la baie du Platin ainsi que le Canal de Vuhé, des contrôles d’assainissement et de raccordement des eaux usées issues des campings et des habitations proches de la plage, des études spécifiques ou complémentaires sur la population aviaire ou encore la mise en place d’une gestion active (analyses quotidiennes) durant les saisons de baignade… Sachant que ces mauvais résultats sont essentiellement concentrés en bord de plage sous l’effet de la chaleur et qu’elles n’impactent donc pas les zones ostréicoles et les coquillages situés plus au large.

Projet ICOMABIO*
Un projet de thèse a été mis en place pour déterminer et analyser les origines de cette contamination fécale. C’est une étude pluridisciplinaire sur 3 ans portée par des environnementalistes (laboratoire QUALYSE) et des scientifiques écologistes, microbiologistes, géographes, entre autres (laboratoire LIENSs). Ce projet est conduit en concertation avec les acteurs locaux la Communauté d’Agglomération de La Rochelle, la Mairie d’Aytré, le Département de la Charente Maritime et la Région Nouvelle Aquitaine.

Pour en savoir plus, téléchargez le fichier disponible en bas de page dans l’encadré “Ressource/s utile/s”.

* Identification des sources de contamination fécale dans un espace littoral connaissant des pratiques de tourisme et de loisir ; utilisation combinée de marqueurs bio logiques et chimiques : l’exemple de la baie d’Aytré.